
C’est une enquête rondement menée. Lundi de Pentecôte, Cécile Espaignet nous informe, par message sur la page Facebook du Journal du Médoc, de sa trouvaille : la carcasse rouillée d’une voiture, découverte lors d’une promenade sur la plage de Carcans. Renseignements pris auprès de l’Amicale des véhicules anciens du Médoc (AVAM), compte tenu des spécificités observées (capots à crevés et cardans), le véhicule en question est une « Citroën Traction 11 CV dont la production s’est étalée de 1934 à 1957 ». « Il s’agit donc d’une relique qui a dû être dessablée avec les tempêtes et grandes marées. Ils m’ont conseillé d’envoyer la photo à une revue auto spécialisée dans les vieux véhicules. C’est donc un peu d’histoire du Médoc qui est ressortie des dunes », nous précise Cécile Espaignet à l’issue de son enquête à la Sherlock Holmes. Il ne reste plus qu’à déterminer qui était son propriétaire et pourquoi on l’a retrouvée à cet endroit… Fastoche !
Une bombe neutralisée

Le 5 juin à 12 h 40, la brigade territoriale autonome de gendarmerie de Lacanau est avisée par un promeneur de la présence sur la plage de Carcans, à 5 kilomètres au nord du poste de secours principal, de ce qui s’avère être une bombe incendiaire allemande datant de la Seconde Guerre mondiale. Elle est en assez bon état après 80 années passées dans la mer. Le 6 juin à 8 heures, une équipe de sept plongeurs démineurs intervient. Le mécanisme de percussion et de mise à feu a pu être retiré de la bombe ; il se trouvait être en bon état. En raison de la marée, l’opération de destruction des composants de l’engin s’est déroulée le 7 juin à 8 heures. Une première explosion a permis d’accéder au contenu de la bombe à 9 h 30. Une seconde et troisième explosions, effectuées aux alentours de 10 h 15, ont détruit le mécanisme de percussion et de mise à feu et les charges explosives. Une dernière explosion à 10 h 50 a détruit le phosphore de la bombe. La carcasse inerte de la bombe a été ensuite retirée par les services municipaux.